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Délocalisation En tant que destination privilégiée

Dans le cas contraire, le Maroc risque de perdre d’énormes opportunités d’affaires. Pourquoi l’Europe centrale et de l’Est ?

Il faut savoir que des pays comme la Pologne, la République Tchèque ou encore la Slovaquie ont adopté des réformes visant à améliorer et assainir le climat d’affaires.

Ils ont également développé leurs infrastructures et les compétences de leur main-d’œuvre. Le Maroc est appelé aujourd’hui à accélérer le rythme de ses réformes notamment celles relatives au système judiciaire, à la fiscalité et à l’enseignement.

En 2004, 18 % des entreprises interrogées songeaient à délocaliser leurs activités, rappellent les auteurs de cette étude présentée la première semaine d’octobre à Paris avec l’association « Paris-Ile de France capitale économique », qui rassemble une centaine de grandes entreprises françaises et internationales.

52 % de ces entreprises envisagent de délocaliser leurs activités dans les nouveaux pays de l’Union Européenne (51 % en 2004) et 21 % dans les autres pays d’Europe de l’Est hors U.E.

Selon les résultats de l’étude, les entreprises souhaitent de plus en plus délocaliser en Asie, notamment en Chine citée par 29 % d’entre elles, contre 22 % en 2004, et dans le Sud-Est asiatique (10 %, contre 2 % en 2004).

25 % envisagent de délocaliser dans d’autres pays d’Europe occidentale (24 % en 2004), 23 % en Inde (22 %), 10 % en Amérique latine (3 % en 2004), et 3 % en Afrique du Sud (3 % en 2004).

Les activités que ces entreprises prévoient de délocaliser sont la production (61 %), la distribution (32 %), l’administration (29 %), et les centres d’appel (15 %).

Ces trois dernières années, ces entreprises ont délocalisé des activités dans les nouveaux pays de l’U.E. (45 %, contre 45 % en 2004), dans d’autres pays d’Europe occidentale (44 %, contre 38 %), en Chine (31 %, contre 15 %), et en Inde (26 %, contre 18 %).

Selon cette même enquête, réalisée en juin et juillet 2005 auprès de 501 dirigeants de grandes entreprises, Londres, Paris, Francfort et Bruxelles restent les quatre meilleures villes où implanter ses activités en Europe, suivies par Barcelone, qui devance désormais Amsterdam, puis Madrid.

Londres et Paris sont les plus appréciés en ce qui concerne l’accès aux marchés, la qualification de la main-d’œuvre, les liaisons internationales de transport et les télécommunications. Mais Paris n’est qu’à la 20ème place pour le coût de sa main-d’œuvre et à la 21ème pour la pollution.

Ce qu’il faut retenir de cette enquête est qu’aucun pays du Maghreb n’a été mentionné comme étant une destination privilégiée pour la délocalisation. Il est grand temps donc pour le Maroc de revoir sa politique économique et d’élaborer une nouvelle stratégie de développement.

source:l’opinion

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